HP&O

En 2012, l’association HP&O Humanitarian Prosthetists and Orthotists voit le jour avec l’ambition de rendre l’appareillage orthopédique accessible au plus grand nombre et d’obtenir que cela devienne un droit, y compris et surtout pour les plus démunis.

Après une première mission exploratoire, en 2013, au Bénin, au Burkina Faso et au Togo, le bilan est clair : l’approvisionnement en pièces prothétiques est LE problème à résoudre pour accompagner les ateliers existants vers leur propre autonomie.

En parallèle, nous découvrons l’arrivée des imprimantes 3D et les travaux du Dr. Tariq Rahman de l’hôpital du Delaware aux États-Unis, qui ont permit de réaliser en 2012 le premier exosquelette imprimé en 3D, pour une petite fille.

La découverte de ces imprimantes 3D et l’explosion des technologies additives couplées à l’open source furent le déclic. Il était évident que c’était le chemin à suivre pour pouvoir fabriquer, au bout du monde, toutes sortes de pièces prothétiques à moindre coût et ainsi résoudre l’épineux problème de l’approvisionnement pour l’appareillage des patients.

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Pour faire face au plus urgent, dès notre retour de mission, nous démarrons la collecte des différents appareillages orthopédique, prothèses, orthèses, béquilles, chaises roulantes, etc., auprès des ateliers d’orthopédie et des personnes en situation de handicap qui renouvellent leurs prothèses.

Rapidement, lors d’une mission au Bénin, apparaît un élément nouveau. Les amputations du membre supérieur sont encore fréquentes en Afrique : traumatiques, infections, etc… et lorsque c’est la femme qui en est victime, il n’est pas rare qu’elle soit chassée du ménage, voire du village avec ses enfants, produisant ainsi une situation de handicap majeure, aggravée par l’exclusion. Alors qu’en Occident, les conditions sanitaires, la rapidité de la prise en charge ainsi que les équipements hospitaliers de haut niveau conduisent dans la plupart des cas, et c’est heureux, à la préservation du membre. En d’autres termes, nos récoltes de matériel pour le membre supérieur, ne permettent pas de répondre à la demande sur le terrain et cela nous a incités à accélérer les travaux pour de solutions utilisant des imprimantes 3D.

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Nous réalisons à présent des petites mains esthétiques pour les enfants grâce aux imprimantes 3D. Cela permet d’appareiller dès leur plus jeune âge des enfants amputés.

Les travaux de recherches se font avec l’aide des ingénieurs, des ‘makers’, de toutes les bonnes volontés ainsi qu’avec la coopération des centres universitaires auprès desquels nous présentons des sujets de recherches dans les technologies de pointes telles que la commande intuitives des prothèses myoélectrique pour appareiller de tous jeunes enfants et la RV pour la rééducation.

Nous optons pour des techniques non-invasives, ce qui permet de les reproduire à faible coût partout dans le monde.

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Pour diffuser ce travail collaboratif et notre propre expérience, nous créons le merveilleux projet des « ORTHOLAB » qui sont des espaces de co-créations multidisciplinaires et de partage où ingénieurs, médecins, étudiants, ‘makers’, patients, professionnels de l’orthopédie et toutes personnes de bonne volonté, peuvent créer, inventer, fabriquer grâce au numérique et aux technologies additives des produits DIY [fabriqué par vous-même] et LOW COST [de faible coût] avec des critères de qualités liés aux exigences de l’appareillage orthopédique pour le bien-être du patient et pour réduire le handicap.