COUTURE

Au Togo, de plus en plus de jeunes dont l’âge est compris entre 18 et 30 ans, recourent à des métiers tels que, la couture et la broderie. Ils qualifient ce secteur de porteur de métiers d’avenir .

De plus en plus de jeunes prennent conscience de la vie. Si bon nombre d’entre eux pour des raisons diverses n’ont pas pu faire de longues études, ils sont nombreux aujourd’hui à prendre une décision pour leur avenir: apprendre un métier.

Mais quel métier ? A cette question, une grande partie de jeunes en apprentissage répond simplement: un métier qui fait vite gagner de l’argent. Ce métier, disent-ils, est un métier d’avenir.

Autrefois salvateur le métier de taxi-moto n’a plus le vent en poupe, surtout pour les jeunes garçons dans un pays où le chômage est omniprésent. L’agriculture elle-même, qui occupe 60% de la population active togolaise, n’arrive plus à contenir les jeunes dans les localités reculées. Conséquence, de nombreux jeunes quittent les milieux ruraux avec pour destination finale, la capitale. Mais pourquoi une telle ruée sur Lomé ? La réponse est toute simple. Beaucoup de jeunes quittent leurs villages pour gagner la capitale en vue d’apprendre un métier qui fait gagner plus vite de l’argent.

Force est de constater que ce secteur est dominé par l’utilisation de machines artisanales mécaniques et manuelles, ce qui rend difficile le travail et surtout l’apprentissage. Il fallait offrir à la jeunesse de la Région des Savanes, une chance d’apprendre son métier sur place et dans de bonnes conditions ; l’association JUMP lab’Orione a donc introduit au sein de son Fablab un atelier de couture introduisant dans ce domaine les nouvelles technologies avec trois machines à coudre de nouvelles générations et une brodeuse numérique pour la formation de la jeunesse.